Devenir au pair, ce n’est déjà pas facile…

Commençons par le commencement…

En décembre 2015, j’ai pris la grande décision de DEVENIR AU PAIR grâce à la copine de mon cousin qui l’avait déjà fait auparavant et qui m’avait vraiment vendue l’expérience. Je ne me demande plus pourquoi elle est dans le commerce, c’est une évidence maintenant, elle pourrait vendre le programme à n’importe qui 🙂

S’ensuit une rencontre dans la bibliothèque anglophone d’Angers, accompagnée de ma maman (oui, j’étais stressée…) avec une agence française, APITU, que j’ai vraiment adoré. Ma conseillère a été géniale. Entre échanges de mail, réunions, rendez-vous, test et conseils qu’elle a partagé avec moi, je ne peux dire qu’une chose, j’étais satisfaite de la tournure que prenait mon avant-départ.

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Mais le plus dur restait à venir…

Etre en contact avec une agence américaine, Au Pair in America, dans mon cas mais rassurez-vous, il en existe pleins : Cultural Care, Au Pair Care, Euraupair et d’autres dont je n’ai sûrement pas connaissance. Quand ton niveau d’anglais est équivalent à celui d’un 4ème… l’inquiétude commence à se faire sentir mais ne t’inquiète pas, Google traduction se révèle être un très bon ami (comme pour tes oraux d’anglais).

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J’ai dû monter tout un dossier… booooooooooring (ennuyant comme dirait ma host kid) et super long. Les agences demandent tellement de papiers, formulaires et surtout demandent une vidéo de présentation. Autant vous dire que je ne vais pas vous la mettre dans l’article, catastrophique et pas fameux du tout mais bon, selon ma mère d’accueil, toutes les vidéos sont un peu cheesy c’est-à-dire un peu ringard dans le bon sens bien sûr et je suis assez d’accord avec elle en ayant pu en voir quelques unes et soyons clairs, il n’y a rien de honteux sachant que la mienne était vraiment ridicule. Mais bon, il faut passer par cette étape (malheureusement…) pour enfin accéder au Graal.

Puis l’horreur…

Le temps des Skype avec les différentes host family est enfin arrivé. La pression monte encore plus parce que là, Google traduction ne t’aidera pas et je le savais très bien. Première famille, deuxième, troisième et au final, je m’y étais habituée quand même. Je me souviens surtout avoir un petit coup de pression pour le premier Skype avec chacune des familles parce que oui, c’est la grande découverte et que l’on soit clair, c’est aussi un entretien d’embauche que l’on passe quand même : la famille choisit l’au pair grâce aux Skype. ET C’EST LA GUERRE… C’EST A QUI SERA LA MEILLEURE! LA JUNGLE!!! Une famille peut très bien vous plaire et deux minutes plus tard, elle a déjà matché (c’est-à-dire choisi) avec une autre au pair.

C’est avec ma cinquième host family, les Schindler habitant à Houston que j’ai matché après seulement un Skype… et oui, ça peut s’appeler un coup de foudre haha.

Et là, tout s’enchaîne…

… demande de VISA, rendez-vous à l’ambassade américaine à Paris, DS (document très, très important permettant d’avoir son VISA) certifiant que vous avez le droit de vous rendre sur le territoire américain et de travailler parce que oui, vous êtes au pair. C’est ainsi que je suis partie de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle à Paris le 1er août 2016 à 17h direction JFK à New-York.

 

C’est ainsi que je suis devenue Rozene, au pair de deux petites têtes blondes, presque franco-américaine.